Pourquoi choisir la vitamine D3 pour se supplémenter ?
Il existe deux grandes formes de vitamine D : la vitamine D2 (ergocalciférol) et vitamine D3 (cholécalciférol). S’il est courant de penser que la première est d’origine végétale et la seconde d’origine animale, c’est pourtant faux ! En effet, certaines supplémentations en vitamine D3 sont aujourd’hui obtenues par extraction du lichen.
La différence se situe davantage au niveau de leur efficacité respective. Plusieurs études soulignent une plus grande stabilité de la vitamine D3 face à la chaleur et à l’humidité. Elle serait également davantage assimilée par l’organisme (car mieux convertie en calcitriol, la forme active de vitamine D). Les médecins prescrivent donc habituellement cette forme en cas de carence avérée.
À quoi sert la vitamine D ?
Qualifiée d’hydrosoluble, la vitamine D est miscible dans les graisses. Elle est ainsi stockable dans le foie et les tissus adipeux. Occupant un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’organisme, elle contribue entre autres :
- à l’absorption et à l’utilisation normale du calcium et du phosphore ;
- au maintien de dents et d’os normaux ;
- au maintien d’une fonction musculaire normale ;
- au fonctionnement normal du système immunitaire.
Carence en vitamine D : pourquoi est-elle si fréquente ?
80 % des Français souffrent d’une insuffisance en vitamine D. Pourquoi ?
Tout simplement parce que cette vitamine est en grande partie synthétisée par la peau à partir des ultraviolets lorsque nous nous exposons au soleil. Avec un mode de vie plus sédentaire (et un temps moindre passé en extérieur), les carences en vitamine D se sont considérablement développées. En période hivernale, le faible ensoleillement sous nos latitudes, plus particulièrement dans la moitié nord de la France, rend le risque de déficience plus important. En outre, les peaux foncées, absorbant moins efficacement les rayons UV, sont plus susceptibles de présenter un déficit.
Et dans nos assiettes ? La vitamine D n’occupe qu’une place très modérée en se concentrant essentiellement dans les poissons gras, les abats et le jaune d’œuf. Dans le règne végétalien, elle demeure quasiment absente – le champignon et certaines algues faisant figure d’exception.